From owner-svn-doc-head@freebsd.org Tue Feb 18 10:16:02 2020 Return-Path: Delivered-To: svn-doc-head@mailman.nyi.freebsd.org Received: from mx1.freebsd.org (mx1.freebsd.org [IPv6:2610:1c1:1:606c::19:1]) by mailman.nyi.freebsd.org (Postfix) with ESMTP id 050C925AE62; Tue, 18 Feb 2020 10:16:02 +0000 (UTC) (envelope-from blackend@FreeBSD.org) Received: from mxrelay.nyi.freebsd.org (mxrelay.nyi.freebsd.org [IPv6:2610:1c1:1:606c::19:3]) (using TLSv1.3 with cipher TLS_AES_256_GCM_SHA384 (256/256 bits) server-signature RSA-PSS (4096 bits) client-signature RSA-PSS (4096 bits) client-digest SHA256) (Client CN "mxrelay.nyi.freebsd.org", Issuer "Let's Encrypt Authority X3" (verified OK)) by mx1.freebsd.org (Postfix) with ESMTPS id 48MGw202nPz4XND; Tue, 18 Feb 2020 10:16:02 +0000 (UTC) (envelope-from blackend@FreeBSD.org) Received: from repo.freebsd.org (repo.freebsd.org [IPv6:2610:1c1:1:6068::e6a:0]) (using TLSv1.2 with cipher ECDHE-RSA-AES256-GCM-SHA384 (256/256 bits)) (Client did not present a certificate) by mxrelay.nyi.freebsd.org (Postfix) with ESMTPS id AC3541E656; Tue, 18 Feb 2020 10:16:01 +0000 (UTC) (envelope-from blackend@FreeBSD.org) Received: from repo.freebsd.org ([127.0.1.37]) by repo.freebsd.org (8.15.2/8.15.2) with ESMTP id 01IAG1wT073988; Tue, 18 Feb 2020 10:16:01 GMT (envelope-from blackend@FreeBSD.org) Received: (from blackend@localhost) by repo.freebsd.org (8.15.2/8.15.2/Submit) id 01IAG1K9073987; Tue, 18 Feb 2020 10:16:01 GMT (envelope-from blackend@FreeBSD.org) Message-Id: <202002181016.01IAG1K9073987@repo.freebsd.org> X-Authentication-Warning: repo.freebsd.org: blackend set sender to blackend@FreeBSD.org using -f From: Marc Fonvieille Date: Tue, 18 Feb 2020 10:16:01 +0000 (UTC) To: doc-committers@freebsd.org, svn-doc-all@freebsd.org, svn-doc-head@freebsd.org Subject: svn commit: r53913 - head/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/x11 X-SVN-Group: doc-head X-SVN-Commit-Author: blackend X-SVN-Commit-Paths: head/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/x11 X-SVN-Commit-Revision: 53913 X-SVN-Commit-Repository: doc MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8 Content-Transfer-Encoding: 8bit X-BeenThere: svn-doc-head@freebsd.org X-Mailman-Version: 2.1.29 Precedence: list List-Id: SVN commit messages for the doc tree for head List-Unsubscribe: , List-Archive: List-Post: List-Help: List-Subscribe: , X-List-Received-Date: Tue, 18 Feb 2020 10:16:02 -0000 Author: blackend Date: Tue Feb 18 10:16:01 2020 New Revision: 53913 URL: https://svnweb.freebsd.org/changeset/doc/53913 Log: Update 2nd section. Modified: head/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/x11/chapter.xml Modified: head/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/x11/chapter.xml ============================================================================== --- head/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/x11/chapter.xml Tue Feb 18 10:15:33 2020 (r53912) +++ head/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/x11/chapter.xml Tue Feb 18 10:16:01 2020 (r53913) @@ -87,271 +87,169 @@ - Comprendre X + Terminologie - Utiliser X pour la première fois peut être en - quelque sorte un choc pour quelqu'un de familier avec d'autres - environnements graphiques, tels que µsoft.windows; ou - &macos;. - Alors qu'il n'est pas nécessaire de comprendre tout le détail - des divers composants de X ni comment ils interagissent entre eux, - une certaine connaissance des bases permet de tirer - profit des points forts d'X. + des divers composants du système X Window, ni comment ils + interagissent entre eux, une certaine connaissance de base de + ces composants peut être utile. - - Pourquoi X? + + + Le serveur X - X n'est pas le premier système de fenêtrage - écrit pour &unix;, mais c'est le plus populaire d'entre eux. L'équipe - originelle de développement d'X avait travaillé - sur un autre système de fenêtrage avant d'écrire X. - Le nom de ce système était - W (pour Window - fenêtre). X était - juste la lettre suivante dans l'alphabet romain. + + X a été conçu dès le départ centré autour du réseau, + et adopte un modèle client-serveur. Dans + ce modèle, le serveur X tourne sur + l'ordinateur sur lequel sont branchés le clavier, le + moniteur et la souris. Le serveur est responsable de + tâches telles que la gestion de l'affichage, des entrées + en provenance du clavier et de la souris, et les entrées + ou sorties d'autres périphériques comme une tablette ou un + vidéo-projecteur. Cela jette le trouble chez certaines + personnes, parce que la terminologie X est exactement le + contraire de ce à quoi ils s'attendent. Ils s'attendent à + ce que le serveur X soit la grosse machine + puissante au fond du couloir, et que le client + X soit a machine sur leur bureau. + + - X peut être appelé “X”, - “Système X Window”, X11, et sous d'autres - noms. Il se peut que vous puissiez trouver que nommer - X11 X Windows peut être offensant pour - certaines personnes; consultez &man.X.7; pour un peu plus - d'éclairements sur la question. - + + Le client X - - Le modèle client/serveur d'X + + Chaque application X, comme + XTerm ou + Firefox est un + client. Un client envoie des messages au + serveur comme Dessine une fenêtres aux coordonnées + suivantes, et le serveur renvoie au client des + messages du type L'utilisateur vient de cliquer sur + le bouton OK. - X a été conçu dès le départ - autour de la notion de réseau, et adopte un modèle - client-serveur. + A la maison ou dans un petit bureau, le serveur X et + les clients X tourneront en général sur le même + ordinateur. Il est également possible de faire tourner le + serveur X sur un ordinateur moins puissant et d'exécuter + les applications X sur un système plus puissant. Dans ce + scénario, la communication entre le client X et le serveur + se fera par l'intermédiaire du réseau. + + - Dans le modèle X, le “serveur X” tourne sur - l'ordinateur sur lequel sont branchés le clavier, le moniteur, - et la souris. Le serveur est responsable de tâches telles que la gestion de - l'affichage, des entrées en provenance du clavier et de la - souris, et d'autres périphériques - d'entrée ou de sortie (une tablette peut - être utilisée comme périphérique - d'entrée et un vidéo-projecteur peut être - un périphérique de sortie alternatif). - Chaque application X (comme XTerm, ou - &netscape;) est un - “client”. Un client envoie des messages au serveur - comme “Dessines une fenêtre aux coordonnées - suivantes”, et le serveur envoie au client des messages du - type “L'utilisateur vient de cliquer sur le bouton - OK”. + + Le gestionnaire de fenêtres - Chez soi - ou dans un petit bureau, le serveur X et les clients X - tourneront presque toujours sur le même ordinateur. Cependant, il est - parfaitement possible de faire tourner le serveur X sur un - ordinateur de bureau moins puissant, et les applications X (les - clients) sur, par exemple, la machine puissante et chère du - service. Dans ce scénario la communication entre le client X et - le serveur se fera par l'intermédiaire du réseau. + + X n'essaye pas de dicter quel aspect doivent avoir les + fenêtres à l'écran, comment les déplacer avec la souris, + quelles combinaisons de touches devraient être utilisées + pour passer de l'une à l'autre, comment devraient être les + barres de titres de chaque fenêtre, etc. Au lieu de cela, + X délègue cette responsabilité à une application séparée, + le gestionnaire de fenêtres (window + manager). Il existe des douzaines de + gestionnaires de fenêtres disponibles. Chaque + gestionnaire de fenêtres propose une apparence et une + prise en main différentes: certains supportent les bureaux + virtuels, d'autres permettent de personnaliser les + combinaisons de touches pour la gestion du bureau, + certains ont un bouton Démarrer, et + certains permettent d'utiliser des thèmes, pour un + changement complet d'apparence et de prise en main du + bureau. Les gestionnaires de fenêtres sont disponibles + dans la catégorie x11-wm du catalogue + des logiciels portés. - Cela jette le trouble chez certaines personnes, parce que la - technologie X est exactement le contraire de ce à quoi ils - s'attendent. Ils s'attendent à ce que le - “serveur X” soit la grosse machine puissante au fond - du couloir, et le “client X” la machine sur leur - bureau. + Chaque gestionnaire de fenêtre utilise un mécanisme de + configuration propre. Certains demandent un fichier de + configuration écrit à la main, alors que d'autres + disposent d'outils graphiques pour la plupart des tâches + de configuration. + + - Il est important de se souvenir que le serveur X est la machine avec le - moniteur et le clavier, et les clients X sont les programmes qui - affichent les fenêtres. + + Environnement de bureau - Il n'y a rien dans le protocole qui force les machines - clientes et serveurs d'utiliser le même système - d'exploitation, ou même de tourner sur le même type - d'ordinateur. Il est certainement possible de faire fonctionner - un serveur X sur µsoft.windows; ou &macos; d'Apple, et il - existe diverses applications gratuites et commerciales qui font - exactement cela. - + + KDE et + GNOME sont considérés comme des + environnements de bureau car ils intègrent une suite + complète d'applications pour effectuer les tâches + classiques d'un bureau informatique. Ils peuvent disposer + de suites bureautiques, de navigateurs Web, ou encore de + jeux. + + - - Le gestionnaire de fenêtres + + Politique de focus - La philosophie de conception d'X est comme celle d'&unix;, - “des outils, pas de contraintes”. Cela signifie - qu'X n'essaye pas de dicter comment une tâche doit être - accomplie. A la place, les outils sont fournis à - l'utilisateur, et c'est à lui de décider comment - utiliser ces outils. + + Le gestionnaire de fenêtres est responsable de la + politique ou stratégie de focus de la souris. Cette + politique offre plusieurs méthodes pour choisir quelle + fenêtre doit recevoir les frappes au clavier et comment + indiquer visuellement la fenêtre actuellement + active. - Cette philosophie va jusqu'à pousser X à ne pas - contrôler l'aspect des fenêtres à l'écran, - comment les déplacer avec la souris, quelles combinaisons - de touches devraient être utilisées pour passer - de l'une à l'autre (i.e., - - Alt - Tab - , dans le cas de µsoft.windows;), comment - devraient être les barres de titre de chaque fenêtres, - qu'elles aient ou pas des boutons de fermetures, etc... + Une des politiques de focus est appelée + click-to-focus (cliquer pour obtenir + le focus). Dans ce mode, une fenêtre devient + active quand elle reçoit un clic de la souris. Dans le + mode focus-follows-mouse (le focus + suit la souris), la fenêtre qui est sous le + pointeur de la souris est la fenêtre qui a le focus et le + focus est modifié en pointant sur une autre fenêtre. Si + la souris est sur la fenêtre racine (ou fond d'écran), + alors cette fenêtre a le focus. Dans le mode + sloppy-focus (focus + relâché), si la souris est déplacée sur la fenêtre + racine, la dernière fenêtre a avoir eu le focus le + conserve. Avec le mode focus relâché, le focus n'est + modifié que si le pointeur passe sur une nouvelle fenêtre, + et non pas quand il quitte la fenêtre actuelle. Dans la + politique click-to-focus, la fenêtre active + est sélectionnée par un clic de la souris. La fenêtre + peut être remontée au premier plan au-dessus des autres + fenêtres. Toutes les frappes au clavier seront désormais + dirigées vers cette fenêtre, même si le curseur est + déplacé vers une autre fenêtre. - Au lieu de cela, X délègue cette - responsabilité à une application appelée - un “Window Manager” - gestionnaire de fenêtres. - Il existe des douzaines de gestionnaires de fenêtres - disponibles pour X: AfterStep, - Blackbox, ctwm, - Enlightenment, - fvwm, Sawfish, - twm, - Window Maker, et bien plus. Chacun - de ces gestionnaires de fenêtres fournit une apparence et une - prise en main différente; certains d'entre eux supportent les - “bureaux virtuels”; d'autres permettent de - personnaliser les combinaisons de touches de gestion du bureau; - certains ont un bouton “Démarrer” ou quelque chose - d'identique; certains possèdent un système de - “thèmes”, permettant un changement complet - d'apparence et de prise en main en sélectionnant un nouveau - thème. Ces gestionnaires de fenêtres, et bien plus, sont - disponibles dans la catégorie x11-wm du - catalogue des logiciels portés. + Les différents gestionnaires de fenêtres supportent + différents modes pour le focus. Tous supportent le clic + pour obtenir le focus, et une grande majorité supporte + également d'autres politiques. Consultez la documentation + du gestionnaire de fenêtres pour déterminer quels modes + sont disponibles. + + - De plus, les environnements de travail - KDE et GNOME - ont leur propre gestionnaire de fenêtres qui s'intègre - avec l'environnement. + + widgets - Eléments graphiques - Chaque gestionnaire de fenêtres possède - également - un mécanisme de configuration propre; certains demandent un - fichier de configuration écrit à la main, d'autres - disposent d'outils graphiques pour la plupart des tâches - de configuration; et au moins un - (Sawfish) utilise un fichier de - configuration écrit dans un dialecte du langage LISP. - - - Politique de focus - - Une autre fonction dont est responsable le gestionnaire de - fenêtre est la “politique de focus” de la - souris. Chaque système de fenêtrage a besoin de - méthodes de choix de la fenêtre qui doit recevoir - les frappes au clavier, et devrait également indiquer - visiblement quelle fenêtre est active. - - Une politique de focus commune est appelée - “click-to-focus” (cliquer pour obtenir le focus). - C'est le mode utilisé sous µsoft.windows;, dans lequel une - fenêtre devient active quand elle reçoit un clic de la - souris. - - X ne supporte aucune politique de focus particulière. - Au lieu de cela, le gestionnaire de fenêtres contrôle - quelle fenêtre a le focus à n'importe quel moment. - Différents gestionnaires de fenêtres supporteront - différentes méthodes de focus. Tous supportent le - clic pour obtenir le focus, une grande majorité supporte - d'autres méthodes. - - Les politiques de focus les plus populaires sont: - - - - “focus-follows-mouse” - le focus suit la - souris - - - La fenêtre qui est sous le pointeur de la souris - est la fenêtre qui a le focus. Ce n'est pas - nécessairement la fenêtre qui est au-dessus des - autres. Le focus est modifié en pointant une autre - fenêtre, là il n'y pas besoin de cliquer sur - la fenêtre. - - - - - “sloppy-focus” - focus relâché - - - Cette politique est version dérivée du - “focus-follows-mouse”. Avec - “focus-follows-mouse”, si la souris est - déplacée sur la fenêtre racine - (ou fond de l'écran) alors aucune fenêtre - n'a le focus, et les frappes au clavier sont tout simplement - perdues. Avec le focus relâché, le focus n'est - modifié que si le pointeur passe sur une nouvelle - fenêtre, et non pas quand il quitte la - fenêtre actuelle. - - - - - “click-to-focus” - cliquer pour obtenir le - focus - - - La fenêtre active est sélectionnée - par clic de la souris. La fenêtre peut être - ramenée au premier plan. Toutes les frappes au - clavier seront désormais dirigées vers cette - fenêtre, même si le curseur est - déplacé vers une autre fenêtre. - - - - - De nombreux gestionnaires de fenêtres supportent d'autres - politiques, comme des variations de celles-ci. Assurez-vous - de consulter la documentation du gestionnaire de - fenêtres. - - - - - “Widgets” - Eléments graphiques - - L'approche d'X d'offrir uniquement des outils s'étend aux - éléments graphiques que l'on voit à l'écran - dans chaque application. - - “Widget” est un terme pour désigner tous les - éléments de l'interface utilisateur qui peuvent - être cliqués ou manipulés d'une façon - ou d'une autre; boutons, boîtes à cocher, boutons radio, - icônes, listes, etc... µsoft.windows; appelle ces derniers des - “contrôles”. - - µsoft.windows; et &macos; d'Apple ont tous deux une - politique très rigide au niveaux des - éléments graphiques. Les développeurs - d'applications sont supposés s'assurer que leurs applications - partagent une apparence et une prise en main commune. Avec X, - on n'a pas considéré comme sensible d'exiger un style - graphique particulier, ou ensemble d'éléments - graphiques à respecter. - - En conséquence, ne vous attendez pas à ce que les - applications X aient une apparence et une prise en main - communes. Il a plusieurs ensembles populaires d'éléments - graphiques et leurs variations, dont l'ensemble d'éléments - original Athena du MIT, &motif; - (d'après lequel fût modelé l'ensemble - d'éléments graphiques de µsoft.windows;, tous les - bords biseautés et trois nuances de gris), - OpenLook, et d'autres. - - La plupart des nouvelles applications X, aujourd'hui - utiliseront un ensemble d'éléments graphiques à - l'apparence - moderne, soit Qt, utilisé par KDE, - soit GTK+, utilisé par le projet - GNOME. A cet égard, il y a une - certaine convergence dans l'apparence et la prise en main de - l'environnement de travail &unix;, qui facilite certainement les - choses pour l'utilisateur débutant. - + + Widget est un terme pour désigner tous les éléments de + l'interface utilisateur qui peuvent être cliqués ou + manipulés d'une façon ou d'une autre. Cela comprend les + boutons, les boîtes à cocher, les boutons radio, les + icônes et les listes. Une boîte à outils de widgets est + un ensemble d'éléments graphiques utilisés afin de créer + des applications graphiques. Il existe de nombreuses + boîtes à outils d'éléments graphiques populaires comme Qt, + utilisée par KDE, et GTK+, + utilisée par GNOME. Cela aura + pour conséquence pour les applications de présenter une + apparence et une prise en main différente en fonction de + la famille d'éléments graphiques utilisée pour créer ces + applications. + + +